Italie ti amo

Non je ne me suis pas perdue dans les couloirs du temps, non je ne me suis pas exilée dans la Creuse, non je n’ai pas été enlevée par les extra-terrestres.
Si vous me suivez sur instagram vous devez savoir que j’étais seulement partie en vacances au pays de Umberto Tozzi. Je ne suis peut-être pas ritale, mais je pourrais facilement être italienne jusque dans la peau comme le chante Claude Barzotti.
Depuis un an on le savait, il n’y aurait pas d’Ile d’Yeu cet été pour cause de mariage princier à L’italienne.
El padrino de Fantine avait demandé la main de sa bella ragazza et la fête se ferait en Italie.
On a donc décidé de prendre toutes nos vacances là-bas et grand bien nous en a pris.

Il y a eu la première fois en avion pour les belettes qui semblent y avoir pris goût.
Il y a eu un très beau mariage, des copains, des glaces par dizaine, des virées au conad, une volvo trop petite qui a avalé les kilomètres comme une grande, des spritz encore et encore, des villages attachées aux falaises, des piscines, des cigales.
Il y a eu des grasse mat’, de la truffe parsemée partout, des repas pantagruéliques.
Il y a eu Bologne, Cagli, Perugia, Sorano, Sienne, Pitigliano et Rome.
Il y a eu des Ciao, des auguri, des arrivedercci, des buena journata et des buena sera.
Il y a eu une auberge de jeunesse, un château de princesse, des agriturismo et un motel trop chic.
Il y a eu des petites filles qui ont poussé comme deux jolies fleurs dorées au soleil, il y a eu Fantine qui a appris à nager en une demi-journée, il y a eu Ella et ses blagues qui nous ont fait rire comme jamais.
Il y a eu le plaisir d’être tous les quatre à glander au bord de la piscine, il y a eu des escapades, des visites et un peu de shopping.
Il y a eu du soleil, beaucoup de soleil et ça c’était le pied.

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Elles étaient belles ces vacances, peut-être même les plus belles depuis que nous sommes quatre.
Certainement parce que le compromis mi vacances de potes/mi vacances en famille permet à tous d’y trouver son compte?
Et puis aussi parce que les filles grandissent et apprécient de plus en plus la nouveauté. Elles se sont faits des copains avec une facilité qui n’appartient qu’aux enfants de cet âge (coucou les copains !), et ont goûté avec délice aux spécialités locales (bon pâtes/pizza on ne prenait pas grand risque).
Bref on a kiffé comme disent les moins de vingt cinq ans.

Je ne vais pas vous laisser comme ça évidemment. Je prépare un billet avec les adresses que nous avons préférées, les logements etc…

Il est temps pour moi d’aller me coucher avec toujours cette chanson dans la tête… Con ventiquattro mila baci, Oggi saprei perché l’amore, Vuole ogn’istante mille baci, Mille carezze vuole all’ora.