coeurMon problème avec la frangecoeur

camille_albane

Moi et la frange, c’est je t’aime moi non plus.

Toute petite, je la portais déjà, avec mes couettes et mes sandalettes.

Jusqu’au collège, je l’ai supportée, parce que me mère trouvait que ça m’allait bien.
Et puis est arrivé l’âge de la rebellion, celui où on suit les copines, quoi qu’il en coûte. Et mes copines, au collège, la frange elles trouvaient ça ringard.
Hop, je laisse pousser.

Jusqu’ il y a quatre ans, où après avoir reluqué une série mode de « 20 ans » (saine lecture n’est-ce pas?), je reviens à mes premiers amours capillaires et saute le pas.
Me voilà renfrangée.

Depuis elle ne me quitte plus, courte ou aux sourcils, épaisse , éfillée, la frange ça me va bien, me dit-on.

Mais bon voilà, c’est bien joli, pensez-vous, mais où diable veut-elle en venir avec ses histoires capillaires à faire s’endormir Thierry Ardisson après qu’il s’en soit sniffé une de frange?

La frange s’entretient mesdames, le voilà le problème. Et à la vitesse où pousse ma chevelure de petit poney, j’ai vite fait de ressembler à un berger des pyrénées!
J’ai donc pris l’habitude d’entrer au hasard chez le premier « artiste capillaire » qui croise mon chemin quand je ne vois plus ma tartine le matin et de faire raccourcir tout ça.

kate
Avant ceux-ci opéraient gratuitement, il ne nous restait qu’à leur laisser un petit pourboire et c’était pesé.
Mais maintenant que la mode est aux enfrangées et que Kate en a fait THE cut to have, c’est la galère.
Entre ceux qui se croient en représentation au salon du tif, ceux qui en profitent faire fructifier leur magot et ceux qui la coupent de travers, je suis sur la défensive.

Alors je vous le demande, vous faites comment vous, pour faire entretenir votre rangée de cheveux régulièrement, sans forcément prendre rendez vous chez votre coiffeur attitré ?