coeurOde aux vide-greniers.coeur

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Plusieurs choses annoncent l’arrivée des beaux jours:
Les fleurs qui éclosent un peu partout, les jupes qui racourcissent, les orteils qui se découvrent et… l’annonce des premiers vide-greniers, sorte de caverne d’Ali Baba pour les amateurs de vieilleries que nous sommes.

Quand nous sommes partis samedi matin pour Honfleur, nous avions en tête le grand large, le cri des mouettes et la verdure, mais pas seulement.
Nous avions consulté avant de prendre la route, notre site de prédilection pendant toute la période estivale, et avions noté les noms de patelins où se tenaient les brocantes (ou « foire à tout » comme ils disent en Normandie).
Bref, dimanche, après moult aventures (entre autre, 2 communes qui portent à peu près le même nom à 50 bornes de distance, un co-pilote paumé et beaucoup de renseignements demandés aux habitants du coin), nous avons fait notre baptême de la saison.
Plein de bonnes affaires, donc: Un lot de lunettes kitchissimes pour 2 euros, des nuisettes anciennes taillées dans un très beau coton brodé et qui peuvent être portées en blouse, pour 6 euros ma bonne dame, et un miroir à trois pans, qu’utilisaient les messieurs pour se raser, pour 15 euros (une paille à coté des prix pratiqués chez les antiquaires pour un objet en si bon état).
Nous somme repartis les bras chargés de trouvailles, chantant à tue-tête une ôde aux vide-greniers (j’éxagère un peu là).

Et vous, vous êtes vous plongés dernièrement dans les amoncellements de trucs et de bidules que proposent les brocantes?