Les week-end en famille #11

Ce samedi on avait prévu une belle visite, mais la couleur du ciel et le froid polaire nous ont fait rebrousser chemin. Finalement ce n’est pas plus mal, ça nous a donné l’occasion de découvrir un lieu culturel pas loin de chez nous. Le truc de dingue. Je connais certaines villes qui pourraient en prendre de la graine, suivez mon regard, ahem.
Mais je m’égare. Donc, nous sommes allés voir les Moomin à la Riviera à la ferme du buisson.
« La Ferme du Buisson est un lieu unique en son genre : espaces de plein air, salles de spectacles, cinémas et Centre d’art contemporain forment un centre névralgique de fabrique et de diffusion de l’art, un point de convergence entre le public et la création ». Le tout dans une magnifique ferme du XIX ème siècle toute de colombages et de briques.
On y était en plein vent, donc on n’a pas trainé mais on y retournera aux beaux jours fureter un peu.

Le dimanche est passé vite mais calmement (enfin jusqu’au moment où j’écris. Joie de la fatigue chez les jeunes enfants).
Simon et moi sommes allés chacun notre tour fouiller du côté du vide-grenier au bout de la rue, on y a trouvé des petites choses mais rien de dingo. Le destin a quand même mis sur ma route la cheminée des petits malins de mon enfance que je cherchais depuis l’année dernière. Je me revois encore jouant avec sur le tapis noir et rouge (je devrais dire l’affreux tapis noir et rouge) dans ce qui à l’époque était la maison de campagne de mes grands-parents.
Les filles étaient évidemment dingo devant ce truc riquiqui dont je leur rabattais les oreilles depuis un an.
Et puis il y a eu de la cuisine, je vous raconterai ça plus tard, peut-être même qu’il y aura un petit quelque chose à gagner pour les cuisiniers en devenir, il y a eu des câlins, des chatouilles, des brouilles, des « t’es pas belle » parce que l’une avait piqué le petit poney de l’autre, « mais si le jaune, fluttershy, mon préféré depuis au moins deux heuuuuures ! ».

On entame une semaine de sprint avant notre grand-départ en Californie. Je suis écartelée entre l’excitation du voyage, la trouille de l’avion, la culpabilité de laisser mes furies pendant deux semaines. Ca va passer non?

Bonne semaine à toi, à toi, à toi et puis aussi à toi là bas !