Je vous emmène fêter pâques à la Nouvelle Orléans

Je vous emmène fêter pâques à la Nouvelle Orléans

Confinés pour confinés autant rentabiliser tout ce temps et le prendre enfin pour écrire ces billets bloqués dans ma tête depuis si longtemps. L’an dernier nous partions donc aux vacances de pâques à l’assaut d’une partie du sud des Etats-Unis, en commençant par fêter pâques à la Nouvelle Orléans.

Quand nous avons réservé ce voyage, c’est Simon qui avait des envies de Louisiane: le Mississippi, le blues et le bayou. Mon envie à moi se portait plutôt sur les plages de Floride, le sable blanc, la nature exotique, les key lime pie. Qu’à cela ne tienne, en roulant pas mal nous avons pu trouver un terrain d’entente et passer de merveilleuses vacances où toute la famille a trouvé son compte.
Nous sommes arrivés à Nola le vendredi avant pâques en fin de soirée, ce qui nous a donné l’occasion de découvrir la ville dans une ambiance de fête complètement folle.
La nouvelle Orléans est réputée pour son carnaval du mardi gras, mais elle est en fait à l’affût de la moindre occasion à célébrer en grandes pompes sous forme de parades colorées. Et pâques ne déroge pas à la règle. Une ville où on peut successivement croiser le tracé d’un marathon familial avec poussettes et déguisements puis voir la circulation arrêtée par des mariés en sari à cheval qui rejoignent la noce.



Et si le samedi nous avons pu jouer les touristes aussi tranquillement qu’il est possible dans une ville comme la nouvelle Orléans, le dimanche n’a été pour nous qu’un enchaînement de défilés, de musique et de fêtes.
Dès notre sortie de l’hôtel, relativement tôt grâce au décalage horaire nous sommes tombés sur notre première parade, un peu alternative, un seul char en carton fait de bric et de broc en tête de marche, ambiance arty. Nous étions je pense les seuls touristes à suivre celle ci, et nos gosses, certainement les seuls à des kilomètres à la ronde. Ce moment reste un souvenir très fort pour nous quatre.



Le reste de la journée s’est enchaîné au gré des autres défilés que nous avons croisés, de gens follement enchapeautés pour le concours du plus beau galure et de peluches balancées de chars à nos enfants surexcités. Ah oui j’avais omis ce détail, lors des défilés, les personnes dans des calèches ou les chars balancent tout un tas de goodies. Ca va des bonbons aux peluches géantes en passant par des tee-shirt et les fameux colliers en plastoc si chers au folklore de Nola. Je vous laisse imaginer la joie des enfants entre sugar high et folie du polyester.




Voilà pour mon récit de la journée de Pâques. Nous avons passé trois jours à la nouvelle Orléans, et même si c’est peu pour en faire le tour je vous ai glanées quelques adresses et activités.

Dormir

Nous logions à l’hôtel sainte Marie en plein carré français. Les chambres étaient nickel, l’accueil irréprochable, il possède une belle piscine et deux établissements au rez de chaussée pour se sustenter. Bref je vous le recommande les yeux fermés. Attention toutefois si vous êtes en famille à la proximité avec Bourbon street qui s’avère être une immense rue de la soif et de la débauche qui grouille dès la nuit tombée de fêtards plus ou moins éméchés. Si nous sommes loin d’être coincés sur le sujet, l’ambiances est loin d’être propice à une sortie familiale (ahem). Le premier soir, quand nous avons débarqués à 22h après 13 heures d’avion, aller là ou il semblait y avoir le plus de vie nous a semblé une bonne idée, mais croyez moi au 2ème twerk en pleine rue on a lâché nos pilons de poulet panés et on a embarqué nos gosses pour une nuit réparatrice.



Sortir:

Nous avons commencé notre séjour par une “croisière” sur le Natchez un steamboat qui vous promènera deux heures sur le Mississippi au son d’un jazz band. Il y a possibilités de s’y restaurer ou d’y prendre seulement un verre. Les paysages aperçus n’ont rien d’incroyable, en revanche ces deux heures à bord du Natchez étaient parfaites pour se mettre dans l’ambiance du séjour.




Le musée du vaudou: La louisiane et particulièrement la Nouvelle Orléans ont une grande tradition Vaudou, et on croise d’ailleurs partout des boutiques qui vendent pierres, onguents et herbes dans une ambiance de sorcellerie qui donne envie de se plonger dans tout ça. Le musée du vaudou n’est pas très grand et la visite ne dure qu’un quart d’heure en prenant son temps, mais l’ambiance y est vraiment chouette.



l’insectarium: Je ne le classerai pas dans les incontournables de la ville, mais les filles étaient hyper contentes de cette visite très instructives qui finit en apothéose par la serre aux papillons et qui nous a évité de faire le poireau devant le disquaire pendant le craquage de leur père.

Pour le reste l’essentiel a été de “laisser le bon temps rouler”, de marcher le nez au vent en s’extasiant sur l’architecture, et de se poser à droite à gauche pour un beignet où un café au lait glacé. Nous avons aimé déjeuné sur le pouce au french market qui ne brille pas par la qualité de sa marchandise (beaucoup trop de stand de souvenirs) mais qui propose pas mal de choix de petites gargottes et une belle fanfare à écouter sous une magnifique halle.



Manger:

L’avantage à écrire un billet avec un an de retard c’est qu’on ne garde en mémoire que les repas qui nous ont laissé un souvenir impérissable, et pour le coup je suis bien en peine d’en citer un à la nouvelle Orléans… En revanche nous vous recommandons chaudement le café beignet qui fait largement concurrence au café du monde (cité dans tous les guides mais totalement inaccessible si vous refusez de faire beauuuucoup de queue). Leurs mythiques beignets recouverts de sucre glace sont divins, à accompagner bien sur d’un café au lait glacé. Nous y avions aussi déjeuné, le gumbo et le po’ boys étaient honorables.



Shopper:
La nouvelle Orléans possède évidemment toutes les grandes enseignes habituelles pour qui voudrait shopper de l’american dream. Mais en Louisiane c’est notre addiction au vintage qui a été à la fête.

A magazine street plusieurs grands antiquaires proposent à peu près tout ce qu’on peut y chercher pour peu qu’on ait de la place dans ses bagages. J’ai aussi passé pas mal de temps à fouiner à la friperie Funky monkey et j’y avais d’ailleurs trouvé une trop belle robe mexicaine vintage. pour

Je vous parlais tout à l’heure de la tradition vaudou à Nola, n’hésitez pas à entrer pour vous balader dans les boutiques sur ce “thème”, on y trouve de chouettes trucs pour peu qu’on croit un peu aux vertues de certaines pierres ou plantes. J’avais passé pas mal de temps chez esoterica occult goods qui rien que pour la déco vaut le coup d’oeil.




Pour les amateurs de vinyles c’est chez Louisiana music factory que ça se passe. Je n’y suis pas entrée mais Simon en parle encore avec des trémolos dans la voix, il en était sorti avec un sourire jusqu’aux oreilles et délestés de quelques dollars.

Pour les kids: il n’aura quelques heures aux filles pour trouver LE magasin de jouets où elles ont elles aussi laissé quelques dollars. Little toy shop est une affaire familliale où on trouve de belles peluches, des livres, des jeux de société, bref de quoi dépenser les petits sous amassés en vue du voyage.

Voilà pour ce premier épisode de notre saga blues et flamingo, j’espère que je vous aurais donné envie de découvrir cette fabuleuse ville qu’est la Nouvelle Orléans. Nous on a très très envie d’y retourner en amoureux pour goûter un peu à la vie nocturne que nous n’avons pu qu’imaginer et qui avait l’air bien riche.

 

Si vous avez envie de préparer vous aussi un road t rip vous pourrez trouver quelques unes de nos astuces ici

 

je finis avec cette vidéo imparfaite certes, mais qui un an après nous renvoie directement à ce voyage qui nous a tant plu: