California trip, jour 2

J’aime bien ce petit moment en suspens ou je vous raconte notre journée. Nous reposons nos pieds avant de sortir, j’écris assise sur le lit du bas (nous logeons dans une auberge de jeunesse, dans une chambre privée je vous rassure, mais nous disposons d’un lit double superposé, la grande classe à Dallas. Enfin à San Francisco plutôt), Simon dessine à côté et lutte pour ne pas s’endormir (mauvaise idée de s’endormir à cette heure là, on n’a pas pu résister hier à la même heure, et on l’a payé cette nuit).

Ce matin nous avons pris le bus jusqu’au quartier de Hayes street que nous avons remontés jusqu’au parc qui est entouré de painted ladies, ces charmantes maisons de toutes les couleurs qui rappelleront aux fan le générique de la fête à la maison. On marche le nez en l’air parce qu’il y a toujours un truc à voir. De beaux arbres, des fleurs grimpantes le long des façades, des succulentes énormes absolument partout.

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Après avoir pris une bouffée d’oxygène dans le parc, écouté les oiseaux et même aperçu un colibri, nous sommes repartis vers hight street, le quartier où le mouvement hippie  a historiquement vu le jour. Il est loin ce temps là, même si de nombreuses boutiques tentent encore de surfer sur cette vague en proposant moult tissus tie and dye absolument euuuh…? Magnifiques.
Ce quartier est assez spécial puisqu’on peut y voir ces fameuses boutiques, beaucoup de néo hippie paumés, la guitare à la main, mais aussi pas mal de shop beaucoup plus pointus dont on dirait qu’ils se sont un peu perdus. Pour parfaire l’ambiance il y flotte une odeur reconnaissable entre mille, celle de la beu le soir au fond des bois. Nous on a préféré écumer les disquaires (enfin Simon) et les friperies.

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Et puis bon, comme je suis un peu incurable, j’avais les grandes enseignes américaines qui me démangeaient.  Sur le retour on s’est arrêtés à Market street et on  a fait quelques emplettes.
J’ai passé pas mal de temps au « rack » (le truc class pour dire outlet) du grand magasin nordstrom, folie folie. J’ai trouvé des converses, pour les filles et moi, des vans pour Simon, le tout à prix sacrifiés. Mais vous pouvez y trouver aussi un tas de marques à prix absolument fous (marc jacobs, Diane von furstenberg, entre autres milliers de marques).
J’avais beaucoup entendu parler de Madewell et Anthropologie et j’ai été assez déçue, surtout par le deuxième ou j’ai carrément eu l’impression de retourner dix ans en arrière niveau mode, au secours.
Et puis côté basique, j’ai enfin trouvé un jean taille haute digne de ce nom chez Levi’s. Et puis s’acheter une Levi’s à SF, c’est aussi chic que s’acheter un chanel rue Cambon (enfin vous voyez ce que je veux dire, rhooo), puisque c’est là que la marque puise ses origines. (allez savoir pourquoi, l’expression puiser ses origines me fait penser aux pub ushuaïa, je crois que j’ai besoin de repos).

Demain de nouvelles aventures nous attendent, mais en attendant on part manger du crabe.

 

Bye bye, see you !