les petites sorties: La galerie de paléontologie et d’anatomie comparée et une chouette journée à paris

Qui dit vacances scolaires dit petites sorties (dit aussi « c’est quand l’apéro? » et « pourquoi elles se lèvent si tôt bon sang? », mais ça c’est un autre problème).
On avait essayé il y a longtemps de visiter cette fameuse galerie de Paléontologie du jardin des plantes mais nous avions été échaudés par la file d’attente devant le bâtiment et notre tentative de culture s’était soldée par un tour de manège et un goûter à la grande mosquée. Le coup classique.

Cette fois ci, motivées comme jamais (et aussi sapées comme jamais, on a quand même la moderie tatouée dans l’ADN par chez nous) on s’est débrouillées pour y être hyper tôt (et quand on habite à 50 bornes c’est quand même un sacré défi. Mais enfin). Le fail c’est qu’il y avait aussi la queue en fait, même vingt minutes après l’ouverture du musée.
On a pris notre mal en patience, remonté nos col parce que ça caillait, et finalement c’est passé assez rapidement. Cette file d’attente se comprend aisément quand on rentre dans le musée, puisqu’il s’agit d’un bâtiment encore dans son jus, et qu’il n’y a qu’un seul guichet pour acheter les billets.
Bref, une fois rentrées on n’a pas regretté les orteils perdus dans le froid, ça valait vraiment le coup.

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La galerie se visite sur trois niveaux, mais ce sont les deux premiers qui suscitent le plus d’intérêts chez les grands et les petits. Squelettes d’animaux du plus minuscule au plus grand, bêbêtes conservées dans du formol pour comprendre le système anatomique et au deuxième moulage de squelettes d’animaux préhistoriques imposants. La découverte se fait au gré des curiosités de chacun, on flâne d’allées en allées.

Le côté vintage du musée participe pour beaucoup à l’ambiance de la visite. Il est comme je vous le disais encore dans son jus, et c’est ça qui est si chouette. Pas d’écrans interactifs, pas de vidéos ou autres animations modernes qui captent l’attention des petits plus que le musée lui même finalement (attention ça fait un peu vieille réac dit comme ça, et je n’ai rien contre un peu de modernité, mais je trouve qu’en général les petits sont trop vite happés par le moindre écran qui traîne…) (la preuve en image d’ailleurs. Il y avait un écran dans tout le musée, un seul, elles ont réussi à le trouver…). Bref.

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Je ne vous raconte pas la lumière donnée par la verrière, les rambardes ouvragées, le parquet qui craque, tout y est pour passer un bon moment.

La visite terminée nos estomacs gargouillaient déjà. En temps normal j’aurai emmené tout le monde manger un couscous à la grande mosquée de Paris qui est juste à côté, mais on avait un rendez vous près de Bastille dans l’après-midi et en plus depuis quelques mois mon frère tient le bar chez Mio Posto, un très bon resto italien rue Keller, c’était l’occasion d’emmener les filles voir Tonton Clément au travail.

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La famille la malle vous recommande les arancini qui déboitent, la pizza stracciatella qui déchire sa maman et pour le dessert des petits beignets dont j’ai oublié le nom, le tout arrosé d’un cocktail dont le barman (qu’on dirait moi avec la barbe) a le secret.

Devant le calme et la sagesse de mes belettes je me suis inclinée et je les ai emmenées choisir un petit livre dans une de mes librairies parisiennes préférées, BD net rue de Charonne qui a un rayon jeunesse de folie et un côté BD only pour les adultes qui nous fait lâcher un rein à chaque promenade là bas…

Je crois qu’on appelle ça une journée parfaite, ça n’arrive pas souvent alors ça se grave dans un coin de la tête pour le jours où rien ne s’enchaîne comme il faut (où les jours de ménage comme, ben comme aujourd’hui justement ! Allez je vous laisse je dois frotter !).

Les filles portent des robes le petit Lucas du Tertre offertes par la marque.